Comme à l'accoutumée, Mélusine était exacte au
rendez-vous que je lui avais fixé sur VMB, malgré le peu d'explications
que j'avais osé lui fournir. Et maintenant, elle était tout ouïe
en écoutant les détails de ce que je lui proposais.
" Mais tu veux dire que tu veux nous faire ingérer des 'choses'
préparées par toi-même ? Mais c'est complètement
grotesque ! Tu sais bien que nous ne pouvons avaler que les pilules et cachets
scientifiquement conçus par le Consortium et fabriqués dans les
Centres Optimum ! "
" Je l'ai déjà fait, et je m'en porte très bien. D'ailleurs
nos ancêtres pratiquaient ainsi et ils appelaient cela 'manger'. Cela
donnait lieu d'ailleurs à d'innombrables échanges et discussions,
sur les meilleures façons de préparer ces ingrédients.
Mais tu comprendras mieux si tu acceptes de venir avec moi. "
" Si je le fais, c'est par simple curiosité, mais je me contenterai
de regarder. Cela me dégoutterait trop d'ingérer vos préparations.
"
Nous partîmes donc, et elle ne broncha pas lorsque nous entrâmes
dans le grand bâtiment un peu vétuste mais toujours majestueux
du centre-ville. Elle eut juste un étonnement silencieux lorsqu'elle
m'entendit parler dans le micro de sécurité après avoir
appuyé sur le bouton d'urgence : " AAB ".
C'était le code secret de notre réunion.
L'ascenseur descendit au lieu de monter.
" Ne t'étonnes pas, cela se passe évidemment dans des lieux secrets ; les anciennes caves abandonnées de ce bâtiment. "
La porte blindée s'ouvrit devant nous, après que j'eus apposé
ma main sur la plaque sensitive.
Nous marchâmes encore un bon moment, à travers des couloirs éclairés
avec un ancien système.
" On se croirait en pleine archéologie urbaine
" plaisanta-t-elle,
sans doute pour se redonner contenance.
Enfin, nous parvînmes au laboratoire. A peine entrés, elle eut
les yeux écarquillés et les narines palpitantes.
" Mais enfin ! C'est quoi toutes ces odeurs ?
. Agréables d'ailleurs,
mais comment sont-elles produites ? Je ne vois aucun appareil à parfums
habituels
"
Elle partait à la découverte, examinant les cuisinières
sur lesquelles mijotaient quelques poêlons, regardait à travers
les vitres des fours, humant avec réticences les suaves parfums sortant
de hautes casseroles, touchant délicatement quelques légumes posés
sur une des tables de préparation.
Elle eut un sursaut lorsque l'alarme se fit entendre.
Chacun se munit d'un masque à oxygène, et sur mon geste elle fit
de même, sans broncher.
" Mais qu'était-ce donc ? " me demanda-t-elle à la fin
de l'alerte.
" Tu te doutes bien que le Consortium n'est pas d'accord avec nos activités,
et nous recherche activement. Aussi, pour éviter que toutes ces odeurs
magnifiques ne sortent d'une manière ou d'une autre du bâtiment,
régulièrement un système de remplacement d'air est mis
en fonctionnement. Pendant ce temps, nous devons respirer avec ces masques.
"
Lorsqu'elle vit certains de mes compagnons commencer à déguster
un de leurs plats, elle fut toute ébahie. Et d'autant plus qu'elle voyait
aussi leurs mines satisfaites et leurs regards pétillants de gourmandise.
" Tu crois que je pourrais essayer, mais juste un tout petit peu
"
" Je me doutais bien que tu le souhaiterais. Sais-tu qu'il semblerait,
d'après certaines archives, qu'une de tes ancêtres, portant le
même nom que le tien, avait rencontré un de mes ancêtres
? Et qu'ils se délectaient ensemble de telles préparations ? "
Une fois assise, et après avoir d'abord picoré, elle se délecta
enfin d'un de nos essais.
" Mmhhh
C'est très curieux cette sensation que cela provoque.
Au niveau de la cavité buccale en particulier. A la fois des chatouillis
très particulier, et aussi une grande paix intérieure, comme une
très grande satisfaction. "
" Cela s'appelait un Navarin d'agneau aux légumes de printemps.
Mon ancêtre Merlin en faisait assez souvent, et ton ancêtre Mélusine
adorait ce plat. Comme toi aujourd'hui."
" Ne me dis tout de même pas que
Mais j'y pense maintenant,
j'ai parcouru l'autre jour un rapport réservé qui évoquait
les disparitions fréquentes de certains animaux du Laboratoire d'Analyse
des Races Disparues. Je comprends maintenant comment vous vous procurez ces
'ingrédients'. Ne t'en fais, je ne dirai rien, à condition bien
évidemment que je puisse revenir de temps en temps goûter à
vos expériences
"
Dans son regard, je vis une lueur espiègle et joyeuse, complice, avec
aussi une très grande chaleur, et je compris qu'elle était peut-être
aussi prête à d'autres expériences venant des temps révolus.
Mais cela est une autre histoire
.
NAVARIN D'AGNEAU PRINTANIER
Couper 800 g d'épaule d'agneau en 6 morceaux, et 800 g de collier d'agneau
en 6 tranches. Chauffer 2 cuillerées à soupe d'huile dans une
grande cocotte. Y dorer les morceaux d'agneau. Les égoutter et vider
deux tiers de la graisse, Remettre la viande dans le récipient et poudrer
de 1 cuillerée à café de sucre. Mélanger, saupoudrer
de 1 cuillerée à soupe de farine et cuire 3 min en remuant. Verser
20 cl de vin blanc, saler, poivrer et muscader. Porter sur feu modéré.
Peler, épépiner et concasser 2 tomates; peler et hacher 2 gousses
d'ail. Ajouter le tout dans la cocotte avec un bouquet garni. Mouiller la viande
à hauteur en complétant avec un peu d'eau. Dès que l'ébullition
est atteinte, couvrir et laisser mijoter 45 min. Peler et gratter 300 g de carottes
nouvelles et 200 g de navets nouveaux. Éplucher 100 g de petits oignons
blancs. Dorer 10 min dans une sauteuse, avec 25 g de beurre, tous ces légumes.
Effiler 300 g de haricots verts, les cuire à la vapeur de 10 4 12 min.
Mettre dans la cocotte les carottes, les navets, les oignons et 300 g de petits
pois écossés. Mélanger et couvrir de nouveau. Poursuivre
doucement la cuisson de 20 à 25 min. Ajouter les haricots verts 5 min
avant de servir et mêler délicatement. Servir très chaud,
dans la cocotte.
" Et bien, mon cher Merlin, tu as l'air fatigué ce matin ? Le teint
blême, les yeux battus
N'aurais-tu pas laissé gambader trop
vivement ta gourmandise hier ? "
" Certainement pas, souviens-toi. Juste quelques légumes à
la vapeur
. Pour accompâgner l'aïoli. "
" Certes, mais auparavant ? "
Effectivement, auparavant il y eut .
Mélusine et moi avions réuni quelques amis lutins gourmands. Une colline reculée, quelques prés et bosquets, un paysage de montagnes lointaines encore enneigées, des chants d'oiseaux printaniers dans l'air frais, une petite maison chaleureuse aux escaliers de bois grinçants. Calme, paix, sérénité.
Et les amis lutins gourmands arrivant les uns après les autres, les
bras chargés de sourires et victuailles : " Il faudrait mettre cela
au frais
. Et puis je tenais absolument à vous faire goûter
. "
Peu à peu la maisonnée, telle une ruche, s'emplissait de victuailles,
de bouteilles, de rires, de rencontres nouvelles et de retrouvailles.
Et les premiers suaves parfums sortant de la cuisine en ce début d'après-midi.
" Il faudrait peut-être se mettre à table avant l'apéritif de ce soir ? !!! "
Et la fête des papilles commença. Pour durer jusqu'au lendemain soir, où il fut raisonnablement décidé de se contenter d'un petit aïoli. Après tout de même quelques entrées fraîches. Certains même ne touchèrent pas aux desserts.
Et si le loup sortit du bois, aux heures pâles de l'aurore , ce fut en
toute discrétion emporter quelques portions de plats succulents. Je crois
avoir d'ailleurs été le seul à remarquer ses traces. Mais
comment lui en vouloir ? Toutes ces odeurs lui narguant la narine
Souhaitons tout de même qu'il n'en ait pas eu le foie trop chargé.
Recette de l'aïoli
Ingrédients pour la sauce: (proportion pour 4 personnes)
6 gousses d'ail épluchées, 2 jaunes d'ufs frais, ¼
de litre d'huile d'olive fine, 1 jus de citron, sel, poivre
La garniture
La morue salée est le poisson par excellence avec des pommes de terre,
carottes et haricot vert. Pour la morue, faire tremper les morceaux la veille
(environ 12 heures) sous un filet d'eau courante, la peau tournée vers
le dessus, renouveler deux fois l'eau. Préparer deux litres de court-bouillon
non salé. Pour les proportions, 1 Kg. de morue pour 4 personnes puis
deux pommes de terre par personne. Les proportions des autres composants variant
en fonction de leurs nombre.
Préparation
Mettre les morceaux de morue bien rincés dans le court-bouillon froid,
dès l'ébullition retirer du feu et laisser reposer, une cuisson
prolongée ne pourrait que rendre la morue fibreuse. Les légumes
devant être fermes pour contrebalancer le moelleux de la sauce il existe
2 façons de les préparer soit séparément ou bien
en les ajoutant au fur et a mesure, en fonction de leur temps de cuisson dans
la marmite. Les cuissons séparées ont l'avantage de préserver
le goût de chacun des composants. Les autres composants n'échappent
pas non plus à ce principe.
l'Aïoli
Après avoir écrasé les gousses d'ail dégermées
au fond du mortier les transformant en pommade ajouter une pincée de
sel et les jaunes d'uf. Verser l'huile à petit filet très
doucement en maniant le pilon toujours dans le même sens. Dès que
la pommade se prend incorporer le jus d'un citron et un tout petit peu d'eau
tiède. Avec patience continuer l'opération toujours à petit
filet. Si l'aïoli devient trop épaisse on rajoute quelques gouttes
d'eau tiède ceci pour éviter que l'aïoli transpire l'huile
et tombe.
L'autre jour, rencontrant mon vieil ami O'Maley, que je n'avais pas vu depuis longtemps, je lui trouvais la mine soucieuse. Malgré le beau voyage dont il revenait. En buvant quelques verres à la taverne, il me raconta une bien curieuse histoire.
Au long de son périple, il rendit visite à son vieil ami, le
rajah de Pashgar qui lui conta ses soucis. Son vizir, sur lequel il compte tant,
et qui est un homme sage et sensé, excellent gestionnaire et de plus
un véritable ami, venait enfin de se marier, et depuis il n'a plus aucun
goût pour sa tâche. La jeune épousée en effet se révélait
peu amène et tout bonnement acariâtre. Tout ses efforts pour lui
faire plaisir n'aboutissaient qu'à des moqueries ou des reproches.
Par exemple, le jour où il lui apporta des fraises, de succulentes fraises
importées à prix d'or, elle trouva qu'il ne faisait pas assez
beau pour manger des fraises. Et lorsqu'il les lui fit préparer légèrement
chaudes, avec de la rhubarbe, elle se moqua de lui : " Où avez-vous
vu que l'on mange les fraises chaudes ! "
Devant l'air désolé de son ami le rajah, O'Maley s'en fut rendre
visite à la jeune femme.
Celle-ci lui fit un excellent accueil. Elle se régala des fraises qu'il
avait apporté en présent, malgré le temps frais de la journée
et la pluie qui tombait, et lui offrit en échange de multiples friandises
succulentes.
Lorsqu'il y retourna le lendemain, en lui proposant des fraises tiédies
avec de la rhubarbe, elle en fut toute émerveillée et ses sourires
alanguis, au milieu des soies ondulantes, firent qu'il évita de retourner
la voir les jours suivants.
Le rajah informé de ces rendez-vous était bien ennuyé
: " Mais que vais-je bien pouvoir lui dire, à mon ami le vizir ?
"
" Qu'il aille simplement offrir des fraises à une autre femme
"
" Et bien, repris-je, je ne vois pas ce qui te met tant en souci. Tu as
donné le conseil le plus sage. "
" C'est que vois-tu, depuis, le vizir a suivi mon conseil. Et il vient
de partir avec une autre femme, tendre et gentille, abandonnant sa charge et
son épouse. Le rajah est bien ennuyé et me demande de venir remplacer
son vizir. "
" Et alors ? C'est une jolie place, vizir ? "
" Vizir, oui. Mais il y a la femme du vizir
.. "
Recette de la fricassée de fraises et rhubarbe, croustillant aux pralines
(Guide Cuisine Mai 2001)
Pour la fricassée :
500 g de fraises, 2 belles tiges de rhubarbe, 60 g de sucre en poudre, 2 gousses
de vanille, huile d'olive, menthe fraîche
Pour le croustillant :
60 g de pralines de Saint-Genis, 50 g de beurre, 70 g de farine , 20 g de sucre,
une pincée de levure chimique.
La veille, préparez l'huile parfumée. Ouvrez les gousses de vanille
et raclez les graines dans un récipient. Ajoutez les demi-gousses grattées
et recouvrez d'huile d'olive (la valeur de 3 cuillères).
Fermez le récipient et réservez-le à température
ambiante.
Le jour même, confectionnez le croustillant.
Mixez finement les pralines. Dans une terrine, mélangez la farine, la
poudre de pralines, le sucre et la levure. Puis incorporez le beurre en travaillant
la pâte entre les doigts pour obtenir un sable grossier. Laissez en attente.
Epluchez les tiges de rhubarbe, effilez-les et coupez-les en petits tronçons.
Lavez les fraises, équeutez-les et essuyez-les délicatement. Emincez-les
en lamelles épaisses.
Chauffez 2 cuillères à soupe d'huile vanillée dans une
sauteuse et faites-y revenir à petit feu les morceaux de rhubarbe avec
30 g de sucre. Laissez cuire jusqu'à ce que la rhubarbe soit fondante
mais encore un peu croquante (5 à 8 minutes environ).
Répartissez-les dans quatre petits plats allant au four.
Faites chauffer une cuillère à soupe d'huile parfumée
et faites-y tiédir les fraises avec le reste de sucre en remuant délicatement.
Mettez-les sur la rhubarbe (sans le jus).
Eparpillez-la pâte pralinée dessus. Faites dorer 3 minutes sous
le grill du four bien chaud.
Accessoirement décorez de pralines écrasées et de feuilles
de menthe. Servez chaud.
* nota : pour un plat plus léger, on peut imaginer de remplacer l'huile
parfumée par un peu d'eau vanillée.
J'étais en train de penser que la prochaine chronique aurait du mal à
paraître, pour cause de voyage.
A moins que je ne parvienne à l'écrire d'avance, et à ce
moment-là je pourrais demander à Mathias de l'envoyer à
ma place, le dimanche soir........
Et cette pourrait commencer ainsi : " Bonjour à tous, Papa est en
voyage et m'a chargé de le remplacer pour cette chronique. Au départ,
je ne voulais pas; on ne remplace pas un talent comme le sien, mais il a osé
user de menaces rétorsionnaires telles, que me voici plongé à
mon tour devant les affres de l'écran blanc....."
Mais pour cela il faudrait que je parvienne à imaginer des menaces suffisantes, afin de le décider, ou de le contraindre ..
Bonjour à tous, Papa est en voyage et m'a chargé de le remplacer pour cette chronique. Au départ, je ne voulais pas; on ne remplace pas un talent comme le sien, mais il a osé user de menaces rétorsionnaires telles, que me voici plongé à mon tour devant les affres de l'écran blanc.....
Alors je vais vous raconter une histoire qu'il me racontait lorsque j'étais petit :
Il était une fois, il y a bien longtemps, dans les montagnes de Tatras,
au fin fond des forêts, un ogre qui voulait se marier. Il n'eut pas de
mal à trouver une femme, car il était jeune et joli, et en plus
il était aussi riche. Mais lorsqu'elle arriva dans sa maison, elle se
mit en colère, tellement tout était sale. Elle se mit à
l'ouvrage et l'obligea à en faire de même. Ce ne fut que très
tard qu'ils en terminèrent, et l'ogre ne tenait plus debout et s'endormit.
Alors sa femme alla dans la cuisine et prépara une femme en pain d'épice,
qu'elle a habillée avec ses propres habits et posée devant la
cuisinière. Puis elle s'est cachée dans le coffre à pain.
A son réveil, l'ogre avait une faim terrible et il se précipita
sur la femme devant la cuisinière, la prît dans ses bras
et la mangea.
Puis il partit faire un tour en forêt.
Sa femme sortit alors de sa cachette et recommença à faire du
pain d'épice.
Lorsque l'ogre revint, il était un peu triste au souvenir de sa chère
femme douce-sucrée. Lorsqu'il la vit à nouveau devant la cuisinière,
il la prît dans ses bras, l'embrassa,
et la mangea.
Cela dura bien huit jours. L'ogre était bien surpris, mais après
tout les contes de fées existent !
Mais la farine venant à manquer, sa femme sortit de sa cachette et lui
avoua la supercherie.
Alors, il la prît dans ses bras, l'embrassa, et
. ne la mangea pas.
Elle n'avait pas le bon goût du pain d'épices.
Ils vécurent heureux et longtemps, en se nourrissant de pain d'épice.
- Mais Papa, c'est idiot ton histoire. Tout le monde sait que les ogres ne
mangent que de la viande.
- Pas celui-là, mon fils ! C'est un ogre gentil !
- Alors c'est pas un vrai ogre, et alors c'est pas une vraie histoire !
- C'est l'histoire d'un ogre gentil qui aime mieux le pain d'épice.
- Mais je croyais que de manger beaucoup de choses sucrées, ça
faisait mal aux dents ?
- Oui, bien sûr, mais pas aux dents d'ogres
.. Bon, il faut dormir
maintenant. Demain je te ferai un pain d'épice.
- Ah non. Je ne veux pas devenir un ogre.
- Bon alors un cake au chocolat
.
- Avec des figues au moins !
Bien sûr, rien n'est vrai, et mon Papa ne faisait pas la cuisine alors, où bien je ne m'en souviens plus. Mais c'est comme les histoires : on fait semblant d'y croire, cela fait tellement plaisir à ceux qui les racontent !
Ah oui, la recette de la chronique !
Et dire qu'il fait ça toutes les semaines ?
CAKE MOLLEUX AU CHOCOLAT NOIX ET FIGUES
Pour 6 à 8 personnes : 200 g de figues sèches, 100 g de cerneaux de noix, 250 g de farine, 200g de beurre + 40 g (moule), 5 ufs, 250 g de sucre en poudre, 100 g de chocolat noir, 1/2 sachet de levure alsacienne, 30 g de cacao amer, 2 c. à s. de rhum ambré (facultatif), 1/2 cuil. à café de cannelle, 1/2 cuil. à café de vanille, 2 pincées de clous de girofle, 2 pincées de gingembre en poudre, 1 pincée de sel.
Garnissez un moule à cake beurré d'un papier sulfurisé et beurrez-le également. Equeutez les figues, découpez-les en dés, arrosez de rhum. Emiettez les cerneaux de noix. Cassez le chocolat en morceaux, faites-le fondre au bain-marie.
Allumez le four th. 8 (240 °C). Dans une bassine, travaillez le beurre avec le sucre en crème mousseuse, puis versez le chocolat tiédi. Mélangez longuement. Incorporez les oeufs, un par un, la farine tamisée avec le cacao, la levure, une pincée de sel et les épices, les figues avec le rhum et les noix.
Versez la pâte dans le moule préparé. Laissez cuire 10 min, puis baissez le thermostat à 6 (180 °C) et achevez la cuisson pendant 40 à 45 min.
Laissez tiédir 10 min le cake, puis démoulez-le sur une grille et laissez-le refroidir. Il est bien meilleur le lendemain.
* note du père : l'histoire est issue d'un ancien conte slovaque.